Bienvenue sur Dust And Shadows un forum mélangeant les séries Charmed et Shadowhunters. We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre 3313325725 Vous pouvez nous laisser un message sur notre fiche PRD. Merci de favoriser les groupes suivants : Occult, Mundanes et Shadowhunters.
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We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre

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Leven Svensson
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MessageSujet: We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre EmptyLun 6 Fév - 20:26




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feat. Alba Svensson

Depuis aussi loin que mes souvenirs remontaient je ne me souvenais que de colère et de souffrance. Une douleur et une perte qu'aucun enfant n'aurait dû voir ni même expérimenter phoenix ou non. Cette rage m'avait formé, poussé à donner le meilleur de moi-même à pousser mes pouvoirs et mes capacités aux maximums quelles que soient les affres infligées à mon corps ou à ma psyché au cours du processus. Je devais devenir, meilleur, plus rapide, plus puissant autant pour protéger ma soeur Alba que pour faire face aux fondateurs ou à ceux qui viendraient finir le travail. Je n'étais pas le chevalier avec honneur, piégé dans une armure immaculée. J'étais son opposé. Ce que la vie avait fait de moi. Je ne m'en plaignais pas. J'acceptais avec un rictus ce rôle qu'on m'avait donné. Ma loyauté était pour ma soeur, la reine des fées et pour moi, les autres n'auraient qu'à faire ce que j'avais fait. Se battre sans concessions, craignant de tout perdre. C'était ça qui me rendait le plus dangereux, j'avais déjà tout perdu, il ne me restait qu'Alba est cette rage qui m'habitait. Je n'allais pas la perdre. Je baillais, observant dans le rétroviseur des figures masquées qui avait profité de la nuit pour commettre un braquage dans une banque. Je n'étais que le chauffeur, un conducteur qui était crevé et qui s'était enfilé des littres de café pour garder les yeux ouvert. En les voyant sortir à la course, je sentais l'adrénaline manquait. Pourtant un détail attira mon attention, tout ce qui devait être partagé était dans le coffre et je n'avais compté que trois sacs. Le leader entra dans la voiture se glissant sur la banquette arrière et tapant contre mon siège pour m'ordonner de démarrer.
« On avait dit quatre sacs. » Je détestais les imprévus.
« Trois. Le dernier on le partage pas. »
« Alors je ne démarre pas »
Celui avec qui j'échangeais se contorsionna et sortit de derrière son dos une arme qu'il pointait sur moi. Puis il retira sa cagoule alors qu'un rictus se dessinait sur mes lèvres fines.
« Tu veux vraiment jouer à ça ? »
« Je ne joue pas et j'ai tout mon temps. Vous par contre...»
Mon regard dans le rétroviseur ne le quittait pas alors que j'exerçais ma torture mentale, lui imposant une migraine si soudaine que son nez commença à saigner. Les hurlements des sirènes s'approchaient et mon rictus doubla de volume.
« C'est bon démarre maintenant ! »
J'acquiesçais, écrasant le pédale de l'accélérateur faisant chauffer la gomme des pneus avant d'utiliser ma charge EMP, héritage des phénix pour griller la sirène, l'électronique de leur voiture et donc leur radio. Je réussis à semer rapidement ceux qui restait et à me rendre dans leur planque. J'attendais le moment du partage, prêt à me servir si on me mettait à l'écart. J'obtenais ma part et installais un sac de sport remplis à ras bord de billet. Je posais le sac sur la banquette arrière.
« C'était un plaisir de faire affaire avec vous. »
Il ne me restait plus qu'à me séparer de cette voiture et rejoindre l'appartement que je partageais avec ma soeur Alba. Le tout ne me pris qu'une demi-heure. Je rentrais chez nous accompagner par les premières lueurs du soleil qui s'élevait sur San Francisco, baignant les immeubles de raies blanches et froid.
Une fois dans notre immeuble, je n'avais qu'à fournir un dernier effort pour monter les escaliers quatre à quatre en usant du peu de discrétion qu'il me restait. À peine passé la porte je balançais le sac dans l'entrée avant de me diriger vers ma soeur, j'embrassais le sommet de son crâne en guise de bonjour avant de m'allonger sur le canapé. C'était le seul endroit où je pouvais baisser ma garde, la seule personne qui avait le droit de me voir quel que soit mon état.
« Bien dormie ? »



   
“Crows remember human faces. They remember the people who feed them, who are kind to them. And the people who wrong them too. They don’t forget. They tell each other who to look after and who to watch out for.”.thanatos

   
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MessageSujet: Re: We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre EmptyLun 20 Fév - 16:50

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ft. Leven Svensson

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! Oh wait... actually... I do what I do because it is mean and I hate everyone.

Lorsque le soleil vint se lever sur les paupières encore closes de la demoiselle, celle-ci fronça violemment les sourcils et alla enfouir sa tête au plus profond de son oreiller de plumes. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Alba n'était pas du matin. Elle n'aimait pas être réveillée par les rayons du soleil sur son visage, ni par aucune lumière ou aucun son. En fait, elle n'aimait pas être réveillée par autre chose que par son propre corps lui disant qu'elle était suffisamment reposée. Surtout pas un jour où elle ne travaillait pas.

Essayant tant bien que mal de se rendormir, elle dû finalement se rendre à l'évidence : elle était belle et bien réveillé. La blonde se leva alors, frustrée de n'avoir pu ordonner à son corps la discipline de se rendormir, et se dirigea vers la salle de bain. L'appartement était silencieux, et elle se savait seul dans les lieux. Prenant une douche chaude qui aida à apaiser son côté bougon, et qui termina de réveiller ses sens, elle réfléchissait à la journée qu'elle pourrait mener. L'entraînement serait de mise, bien évidemment, puisqu'il s'agissait de toujours mieux comprendre comment gérer ces pouvoirs qu'elle ne maîtrisait pas vraiment pour le moment malgré le temps passé à tenter de les comprendre et de les assimiler. Pour le reste, peut-être des recherches sur les plantes, ou bien sur la vendetta qu'elle partageait avec son frère tiens... M'enfin, quoi qu'il en fut elle avait largement le temps de s'en occuper plus tard. Pour l'instant, l'heure en était au repas et au repos. Il ne fallait pas trop se violenter le matin, et le doux caractère d'Alba avait fait d'elle quelqu'un qui n'était pas pressé. Alors elle prenait son temps pour faire les choses, car la délicatesse du temps était bien plus délicieuse lorsqu'on s'avait l'apprécier.

Assise dans un gros fauteuil du salon, les pieds étendus jusqu'à la table basse, elle avait dans les mains deux choses : un carnet de croquis sur lequel elle dessinait quelques plantes et autres herbacées, et un bol de céréales mélangé à un yahourt grec, un combo qu'elle appréciait particulièrement pour démarrer la journée correctement. Elle était appliquée à déposer du vert sur une tige lorsque la porte d'entrée s'ouvrit, laissant apparaître son frère dans l'encadrement. Entendant un sac se déposer sur le sol violemment, elle ne nota pas la chose tandis qu'il la rejoignit avant de déposer un baiser sur son front. La blonde sourit à son contact. Vivre avec son frère avait été une évidence lorsqu'ils avaient pris leur envol par rapport à la reine des fées. Les jumeaux étaient si fusionnels que rares étaient ceux qui connaissaient l'un mais pas l'autre. « Très bien et toi ? Que faisais-tu dehors de si bonne heure ? » Lui répondit-elle avec un sourire tandis qu'il se laissait tomber sur le canapé, allongé de tout son long. Les lèvres de la demoiselle s'étirèrent doucement. Elle le savait chauffeur de taxi, et parfois il travaillait la nuit ce qui l'éreintait fortement. Mais il avait ce matin un petit côté triomphant qu'il n'avait pas lorsqu'il se contentait de trimballer des touristes en voiture. D'habitude il se plaignait, rageait sur les uns les autres, racontait comment il aurait pu les détruire avec sa magie, et elle l'écoutait en griffonnant sur son carnet. Leven était... compliqué. Erratique, violent, énervé, rancunier et vengeur. Tout le contraire de sa délicate soeur. Et pourtant, dans ce duo improbable, le plus grand des amours fleurissait délicieusement : celui de la famille. « Et c'est quoi ce sac dans l'entrée ? » Ajouta-t-elle alors avec un regard suspicieux vers le sac de sport qui ne leur appartenait clairement pas. S'il avait trempé dans quelque chose de louche, elle devrait le confronter, et cela, Alba n'aimait pas le faire.

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either with me or against me.
When virtue and modesty enlighten her charms, the lustre of a beautiful woman is brighter than the stars of heaven, and the influence of her power it is in vain to resist.
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MessageSujet: Re: We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre EmptyMer 26 Avr - 14:38




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feat. Alba Svensson

Protéger ma soeur était ma mission principale et allait de paire avec notre survie et si on devait échapper aux fondateurs il fallait que l'on soit prêt à une vie de cavale. Et la cavale ça coutait cher. D'où mes nombreux petits extra qui m'avait conduit à inverser le rythme de mes jours et de mes nuits. Je m'allonger sur notre canapé après avoir salué Alba qui venait tout juste de se lever. Comme à mon habitude je lui demandais si elle avait bien dormi, laissant les rayons du soleil agir comme une couverture naturelle.
« Très bien et toi ? Que faisais-tu dehors de si bonne heure ? »
« Je devrais bien dormir maintenant que je suis rentré du boulot. » Ce qui était la stricte vérité.
La fonction de chauffeur était assez variée. Je pouvais me retrouver à conduire de riches hommes d'affaires. Servir de taxi à des touristes qui voulait découvrir la ville. Me retrouver comme chauffeur de criminels notoires ou encore aider des criminels de bas étages à s'enfuir. L'avantage de mes capacités était qu'elles pouvaient me servir dans ma vie de tous les jours autant pour me protéger que pour me permettre de disparaître sans laisser de trace ou mieux encore en brouillant les pistes. Je faisais tout ça pour nous, jamais je n'aurais imposé ce style de vie à Alba. Tout ce que je faisais n'avait pas à me convenir tant qu'elle fonctionnait et nous permettait de garder une longueur d'avance, de vivre comme on l'entendait sans risquer l'extinction d'une manière ou d'une autre. Vivre sans elle n'était pas possible, je savais pertinemment que si l'un de nous devait être éliminés il fallût que ce soit moi. Alba méritait une chance de vivre paisiblement sa vie. Si pour ça je devais multiplier les accords avec des personnes peu recommandables je n'hésiterais pas une seule seconde.
« Et c'est quoi ce sac dans l'entrée ? »
Sans ouvrir les yeux, les mains jointes contre mon torse, j'émis un rictus.
« Le loyer. »
Il y avait largement plus que le loyer à l'intérieur de ce sac. Mais c'était le principe de mes sorties nocturnes. Je ne rentrais jamais les mains vides. J'étais adroit pour subtiliser un portefeuille, un bracelet, une montre. Et assez malin pour savoir à qui prendre quoi.
« Et de quoi faire quelques extra en cas de coup dur. »
Sac que j'avais laissé dans l'entrée. Trop fatigué pour l'abandonner plus loin. J'ignorais comment Alba le prendrait. Elle n'aimait pas que je m'attire des ennuis et je n'avais pas la force de me battre. Pas contre ma soeur. Alors je me fendais d'une dernière tirade espérant ainsi pouvoir la rassurer.
« Tout va très bien Alba. Je le rangerais plus tard. »



   
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MessageSujet: Re: We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre We are rotten to the core, aren't we ? 4 Novembre EmptyVen 5 Jan - 14:47

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! Oh wait... actually... I do what I do because it is mean and I hate everyone.

La vie n'avait pas été tendre avec les Svensson, et chacun d'eux avait réagi différemment à la violence traumatique de leur enfance. Leven était devenu dur, fermé, violent, tandis qu'Alba était calme et recherchait dans la vie ce qu'elle avait de beau à lui offrir. Mais elle n'était pas toute rose et ses nuits étaient souvent hantées de cauchemars, et de nombreux souvenirs ressurgissaient parfois sans prévenir, pour la pétrifier de jour comme de nuit. Terrorisée à l'idée de dormir, elle avait appris à vivre avec très peu de sommeil, et les poches qui avaient germé sous ses yeux ne la quittaient presque jamais. Alors quand sa nuit se déroulait sans encombre, la blonde prenait cela comme une victoire personnelle sur ce passé qui les avait tant changés. Elle enviait parfois Leven qui avait bien moins de mal qu'elle à fermer les yeux, même si lui aussi devait parfois revivre le passé lorsque son inconscient reprenait le dessus. Il parla de se coucher. Il est vrai qu'avec une telle vie nocturne il devait être exténué le matin. D'autant plus que conduire demandait une concentration qu'Alba considérait bien trop fatigante. D'ailleurs elle n'avait jamais réussi à obtenir son permis, bien trop stressée à l'idée de heurter potentiellement quelqu'un, elle conduisait trop doucement ce qui en devenait dangereux. Après un essai infructueux, et un moniteur à la voix dure, elle avait opté pour l'abandon. De toutes façons elle ne se déplaçait jamais qu'en transports, et si un jour elle devait fuir loin, Leven conduirait.

La jeune femme haussa un sourcil. Ce sac représentait leur loyer ainsi que "quelques extras" ? Qu'entendait son frère par là ? Ses yeux se plissèrent. Avoir un sac de monnaie en petite coupure dans son hall d'entrée n'était jamais de très bonne augure, et Alba espérait fortement que ce n'était pas ce que son frère sous-entendait. Ce dernier, les yeux clos, avait prononcé ces phrases un rictus au coin des lèvres. Cela eu le don de faire froncer les sourcils de la phénix. Elle n'aimait pas qu'il trempe dans de louches activités pour subvenir à leurs besoins. Un travail de chauffeur et un travail de fleuriste, ça devrait bien suffir à payer le loyer. Et si non et bien ils déménageraient ! Depuis que son frère était entré, la jeune femme avait cessé ses croquis. Elle posa son crayon jusqu'alors en suspend dans sa main, et se leva de son fauteuil. Elle se dirigea vers l'entrée pour ouvrir le sac, tandis que la voix de Leven lui parvenait depuis le canapé, avec une phrase tentant tant bien que mal de la rassurer. Cela ne fonctionna pas. Accroupie face au sac qu'elle venait d'ouvrir, la Suédoise ouvrit des yeux ronds face à l'amas de billets qui se trouvait devant elle. « Un sac de billets ? D'où vient tout cet argent Leven ? » Sa voix était à la fois teintée de colère mais surtout d'inquiétude. Dans quoi était-il encore allé se fourrer ? Alba n'aimait pas que son frère se mêle à ce genre d'activités. Si lui voulait la protéger, elle se devait en échange d'être la personne mature de leur famille, sans quoi il y a bien longtemps qu'il serait en prison. « On ne peut pas garder ça ! » Elle s'était rapprochée à nouveau de son frère, le sac dans la main. Elle aurait tout aussi bien pu l'amener à elle depuis le canapé, usant de son esprit pour ramener le sac vers son fauteuil, mais elle détestait user de magie inutilement. Elle le regardait allongé sur le canapé, les yeux désormais ouverts par l'injonction de sa soeur. Alba ne s'énervait que rarement, elle n'aimait pas le conflit et le fuyait avec horreur. Mais elle était surtout droite et juste et ne supportait pas les exactions illégales. D'où que viennent ces billets, ils n'avaient certainement pas été gagnés au loto. Voilà pourquoi elle avait haussé le ton.

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