Au rythme de nos poings- Nimue

Au rythme de nos poings

Feat Nimue

P.J avait toujours eu dans l’âme le sport que ce soit dans l’idée de se détendre, pour les bénéfices que cela apporte ou alors pour fuir la réalité… et en ce jour et en cette heure, sa présence au complexe sportif consistait à combler le vide que lui avait laissé Adriann depuis son décès, dans le sport et dans la rencontre d’autres personnes…

Non, aucunement une rencontre amoureuse mais plutôt de s’entourer autrement, en amitié par exemple… Etait-ce de la lâcheté ? Parfois, la fille ainée de Phoebe Halliwell ne savait plus. Voulait-elle pouvoir fermer la page de ce livre et commencer à en écrire une nouvelle page ? Non elle le savait, elle n’oublierait rien de cette merveilleuse histoire d’amour, qui n’aura et n’aurait de toute manière jamais duré assez longtemps à son goût.

Justement, en parlant de rencontre, ici au kick-boxing, Prudence Johanna avait pu rencontrer Nimue Lundberg, une sublime jeune femme, écrivaine, qui était si gentille… Elle avait prit l’habitude, après l’université de se rendre à chaque cour, de manière assidue… Non la jeune femme n’était pas du tout un exutoire ou un moyen de passer le temps. Elle s’était vraiment attachée à elle durant ces derniers jours et espérait qu’elles deviendraient amies.

Un peu en retard, P.J sortait du vestiaire, legging et tee shirt de sport enfilé. Elle tenait dans son sac ses gants et ses protections et marchait à vive allure, jusqu’à se rendre dans la salle ou se trouvait les sacs de frappe.

« Salut Nimue ! »

KoalaVolant

Au rythme de nos poings
@Prudence J. Halliwell & @Nimue Lundberg

début novembre 2030

Une bonne séance de sport me ferait le plus grand bien. J'avais certes déjà couru le matin sur la plage, mais pour la louve que j'étais, ça n'était pas suffisant pour dompter le trop-plein d'énergie souvent inhérent à ma race lupine. Il était donc prévu que je rejoigne ce jour mon binôme d'entraînement. La séance sportive prévue était du kick-boxing. Me défouler sur des sacs en bonne compagnie me ferait le plus grand bien. Ces temps-ci, ma vie passait par tellement de changements, pas tous négatifs certes, que j'avais besoin d'évacuer. J'étais passée de louve solitaire à membre d'une meute et si les Praetor avait su m'accueillir et que je savais que j'y avais ma place, il n'en restait pas moins que ça me demandait pas mal d'adaptations aussi bien dans mon quotidien que dans ma façon de fonctionner. Sans compter mon métier, où j'avais mon éditeur qui aimait à se rappeler à moi pour demander à quand le prochain livre. Et pour compléter le tout, le dernier Halloween avait été perturbant. J'avais expérimenté ce qu'aurait ôté ma vie si j'avais été une sirène comme ma mère et non une louve comme mon père. Et si ça m'avait aidé à répondre à une question que je m'étais posée, le retour à la réalité avait créé comme un petit vide en moi. Maintenant que j'avais expérimenté une autre facette de mon héritage, le fait de redevenir louve me rassurait autant qu'il faisait naître en moi une sorte de culpabilité envers la mémoire de ma mère. C'était difficile à décrire comme sensation. Mais autant dire que tout ce mélange d'émotions, aussi bien positives que négatives, avaient grand besoin d'être canalisées et les sacs de la salle seraient d'une grande aide.

Je n'étais pas là depuis longtemps, je sortais à peine des vestiaires où j'y avais troqué ma combinaison en jean noir et mes boots à talons, pour un legging noir s'arrêtant aux genoux, un débardeur long beige taupe et une paire de baskets. J'étais en train de finir de m'attacher les cheveux en queue de cheval quand ma partenaire du jour arriva. Je l'accueillis d'un sourire.

- PJ ! Parée pour une petite séance d'entraînement ?

PJ était une des cousines de Melinda. Des enfants Halliwell, elle était de celles que je connaissais depuis le moins longtemps et pourtant, j'avais comme l'impression qu'elle pourrait bien faire partie de celles avec laquelle je m'entendrais le mieux. Il y avait en elle une sorte de mélange de détermination, mais aussi de vulnérabilité qu'elle tentait de masquer, dans laquelle je me reconnaissais un peu. Seul l'avenir pourrait me dire si mon instinct était le bon et si PJ pourrait bien faire partie de mes amis les plus proches. Mais en attendant, à défaut de pouvoir encore confirmer ce que donnerait cette amitié naissance, j'avais su trouver une partenaire d'entraînement. C'était d'ailleurs dans cette salle et non au manoir que j'avais fait sa rencontre. Aussi, ça semblait cohérent que nous continuions à nous entraîner ensemble. Ne disait-on pas que faire du sport ensemble renforçait les liens autant que les muscles ?

KoalaVolant

We are who we are. I have no desire to be something else. But right now I’m afraid of what it means for those who I care about.

KoalaVolant

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Feat Nimue

Si P.J était prête pour une séance ? Plutôt deux fois qu’une, dernièrement elle avait beaucoup de choses à tenter d’évacuer même si avant tout il s’agissait d’effectuer son deuil. Un deuil qui avait récemment était mis à rude épreuve lors de cette journée d’Halloween ou elle avait revu celui qui manquerait terriblement à sa vie pendant encore un bout de temps et qu’elle n’oublierait jamais même lorsqu’elle serait à la retraite.

Taper dans un sac , au rythme de son petit cœur meurtri pourrait s’avérer être un bon palliatif. Elle troquait la P.J de la vie quotidienne celle qui souffrait dans le plus grand des silences pour laisser place à une battante.

« Prête ? tu l’as dit, je n’attendais que ca cette semaine, l’attente était presque interminable. J’ai bien besoin de ca aujourd’hui, et pour les semaines à venir aussi d’ailleurs. Ca a été pour toi ? T’as vu Mélinda dernièrement ? »

P.J exerçait le droit de retrait dernièrement, elle ne rendait plus beaucoup visite à sa famille, elle avait besoin de se ressourcer et ne souhaitait pas polluer son entourage de sa morosité. En revanche ca ne l’empêchait pas de prendre des nouvelles de ces derniers lorsqu’elle croisait quelqu’un qui elle le savait, était en contact avec eux.

Elle pouvait d’autant plus se le permettre avec Nimue. Elle ne la connaissait pas depuis très longtemps mais elle savait que si Mélinda était son amie, s’était qu’elle était une belle personne. Par ailleurs, la fille ainée de Phoebe Halliwell commençait à se faire son propre avis à ce sujet. Cela faisait déjà plusieurs séances ou l’hybride s’entrainait avec elle, qui était par ailleurs elle aussi une congénère hybride, même si les deux femmes n’étaient pas de la même race.

KoalaVolant

"La magie de l'amour est qu'il nous donne une chance d'être meilleur."

:study

Sujet: Re: Au rythme de nos poings- Nimue

» Une louve et un centaure à la plage [Nimue]